À défaut d’accueillir des compétitions officielles, le département du Val-d’Oise compte bien profiter des Jeux Olympiques et Paralympiques organisés à Paris dans 5 ans. Un dossier de candidature vient tout juste d’être remis à Tony Estanguet, Président du comité d’organisation des JO 2024. Ont été recensés plusieurs équipements sportifs pouvant servir de base arrière et accueillir des entraînements de délégations étrangères, dont l’Hippodrome d’Enghien-Soisy.
Bien que les épreuves olympiques d’équitation (saut d’obstacles, dressage, concours complet) se dérouleront au château de Versailles en 2024, les délégations de chaque pays seront à la recherche d’équipements pour assurer leurs futurs entraînements. Situé sur une surface de 44 hectares, à 96% sur la commune de Soisy-sous-Montmorency et à 4% sur Eaubonne, l’Hippodrome d’Enghien-Soisy entend bien tirer son épingle du jeu et attirer des délégations étrangères.
Une vingtaine d’équipements sportifs et touristiques recensés
Plusieurs sites sportifs figurent dans le dossier de candidature départemental dans le but d’accueillir des entraînements de délégations, on compte notamment : le CDFAS d’Eaubonne, l’Aren’ice et l’île de loisirs de Cergy-Pontoise, le golf de Mont Griffon à Luzarches, le lac d’Enghien, la salle d’armes de Saint-Gratien, le centre départemental de tennis à Cergy, la future piscine olympique de l’agglomération de Val Parisis située à Taverny et Saint-Leu-la-Forêt ou encore… l’Hippodrome d’Enghien-Soisy !
Mais le Val-d’Oise n’entend pas seulement accueillir des entraînements, il souhaite également attirer les futurs touristes. Pas moins de 10 millions de visiteurs seront attendus pendant les quelques semaines de compétitions à l’été 2024. De nombreuses retombées économiques et une opportunité que plusieurs villes du département entendent saisir. À l’image de la ville voisine d’Enghien-les-Bains, dont le Grand Hôtel Barrière, qui compte actuellement 43 chambres, va être totalement détruit fin 2020 pour laisser place à un tout nouvel hôtel 4 étoiles de 110 chambres qui ouvrira en 2023. Une vingtaine de sites touristiques ont aussi été recensés par le département tels que le casino d’Enghien, le château d’Auvers-sur-Oise ou encore l’abbaye de Royaumont.
Une réponse attendue… après les Jeux Olympiques de Tokyo 2020
Si le Val-d’Oise n’accueillera pas d’épreuves olympiques, principalement en raison de l’absence de structures en capacité de recevoir plus de 3 à 5.000 spectateurs, il a bien la ferme volonté d’attirer des délégations sportives et des touristes lors de cet événement planétaire. Il faudra cependant être patient avant d’obtenir la réponse du comité d’organisation des JO de Paris 2024. Elle n’interviendra pas avant les prochains Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Ce seront ensuite aux délégations étrangères de choisir leur base arrière en fonction des sites validés par le comité. Les communes et équipements choisis pourraient accueillir les délégations dès 2021.
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Omar Bekare
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